L'April propose une transcription des trois interviews, morceau choisis :

Pierre Lasbordes : Eh bien oui j'en suis satisfait, puisque mes collaborateurs ne viennent pas tous les jours me dire qu'ils ne sont pas contents, et que l'on est pas tous les jours à appeler le service informatique de l'Assemblée, qui est à chaque fois très réactif.

Rudy Salles : C'était un peu une décision politique à l'époque, qui a été assumée d'ailleurs par quasiment tous les groupes de l'assemblée nationale. ... Mais surtout quand on a fait les comptes, 500 000 euros moins cher, là ça commence à compter et tout le monde se rend compte que nous avons eu probablement raison de prendre cette décision il y a quelques années.

Alain Vidalies : La vérité c'est que même ceux qui étaient pas des férus d'informatique, pour qui c'était un outil essentiellement, ont vite appris. ... en tant qu'utilisateur, pour mon travail parlementaire aujourd'hui, je suis complètement satisfait de ce nouveau système. Et je pense que ceux qui réfléchissent, je pense à des collectivités locales, ou peut-être à des entreprises, à la difficulté de passer sous Linux, n'ont aucune crainte à avoir, parce que je suis un témoin privilégié du fait que quelqu'un qui remplissait toutes les conditions pour être un utilisateur dérouté, est en fait aujourd'hui un utilisateur parfaitement satisfait.

Signalons au passage que la Commission Européenne étudie actuelle l'opportunité d'une migration vers le logiciel libre. Ces témoignages viendront sans aucun doute étayer l'initiative.

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